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COP 28 : cette urgence climatique qui n’en finit pas !

La COP 28 s’ouvre le 30 novembre à Dubaï, avec pour toile de fonds l’accélération du réchauffement climatique et de ses effets. Au programme, notamment, des négociations pour indemniser les pays pauvres, les plus menacés par les bouleversements du climat.

Conséquence du réchauffement climatique au Groenland, l’eau douce des cours d’eau alimentés par la fonte des neiges et des glaciers, riche en alluvions, donne à la côte une coloration brune en se déversant dans la mer, ce qui masque la clarté de l’eau.
Conséquence du réchauffement climatique au Groenland, l’eau douce des cours d’eau alimentés par la fonte des neiges et des glaciers, riche en alluvions, donne à la côte une coloration brune en se déversant dans la mer, ce qui masque la clarté de l’eau.

© Erwan Amice / LEMAR / CNRS Photothèque

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La 28e Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques ou COP 28 s’ouvre jeudi 30 novembre à Dubaï avec pour objectif majeur, comme chaque année depuis la première COP en 1995, de limiter le réchauffement climatique, et donc de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Si le nombre de participants a considérablement augmenté – on attend 70 000 personnes à Dubaï – les enjeux également : les derniers rapports du Giec sont plus alarmistes que jamais, et les États vont devoir mettre les bouchées doubles pour atteindre les objectifs fixés par l’Accord de Paris en 2015 en limitant la hausse de la température à 1,5 °C d’ici la fin du siècle.

Une gageure, d’autant que tout indique que le réchauffement s’accélère, avec des conséquences terribles à l’échelle du globe, et ce dès 2030. Ce sont aussi ces conséquences que les participants à la COP 28 vont évaluer dans le cadre de discussions sur le fonds « pertes et dommages », censé compenser les pays les plus pauvres, qui subissent de plein fouet les effets du réchauffement alors qu’ils y contribuent le moins. Quoi qu’il en soit, un constat s’impose : il y a urgence à agir, et la communauté scientifique se trouve évidemment en première ligne dans cette bataille.

Les scientifiques n’attendent pas l’échéance annuelle des COP pour œuvrer à mieux comprendre et contrer le réchauffement climatique. Découvrez une sélection de reportages sur ses conséquences, et sur les initiatives de celles et ceux qui s’attachent à apporter des réponses à cette menace bien réelle. 

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